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Des nouvelles du Front

Des nouvelles du Front
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23 octobre 2005

Le cimetière de Saint Quentin (02)

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Voici un carte postale réprésentant le cimetière de Saint Quentin dans l'Aisne avec les tombes de soldats anglais et français. A second plan, on distingue le "Monument élevé par les Allemands, à leurs morts" (sic).
A y regarder de plus près, le monument semble avoir été touché par un obus car il manque une partie du fronton droit.
Sur ce cliché, on distigue également deux personnages dont un soldat allemand (prisonnier?) à l'extrème droite du monument.
La précision du cliché ne permet pas de distiguer tous les noms sur les tombes.
Cependant, 3 soldats anglais (dont 1 irlandais) et 2 français sont identifiables.
Une visite sur le site de la CWG nous apprend que les 134 tombes anglaises du cimetière Saint Martin de Saint Quentin ont été transférées au cimetière britannique de Saint Souplet (59). Il s'agit ici de :

WILLIAM ALFRED MOORE Lance Corporal "A" Coy. 11th Bn. Royal Irish Rifles mort le 10/07/1916 inhumé au British Cemetery de St Souplet. Carré III. AA. 22.

ALBERT EDWARD FROST, Corporal - 1st/5th Bn. Sherwood Foresters (Notts and Derby Regiment) mort le 14/07/1916 inhumé au British Cemetery de St Souplet. Carré III. AA. 23.   

J PERKS Private - 1st/6th Bn. Royal Warwickshire Regiment mort le 23/07/1916 - inhumé au British Cemetery de St Souplet. Carré III. AA. 24. 

Jules ROUSSEAU Soldat au 324ème RI, 19ème Compagnie, mort le 27 huillet 1916 à l'Hôpital Militaire de Saint Quentin.

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Léon VAN VARENBERG Soldat au 8ème Régiment de Marche de Zouaves, mort de blessures du guerre le 11 juillet 1916 à l'Hôpital Militaire n°1 de Saint Quentin.

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Ces 2 soldats français sont aujoud'hui encore inhumés à la Nécropole Nationale de Saint Quentin (tombes 361 et 236).

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20 octobre 2005

Le cimetière d'Arnèke

Au hasard des trouvailles, voici une carte postale du cimetière d'Arnèke dans le département du Nord, tel qu'il devait être au sortir du conflit. Deux personnages, un employé (à l'entretien des tombes?) et un militaire) se trouvent sur la photo.
Malheureusement, on ne distingue que les noms de deux soldats, un français dont on devine qu'il se nomme Taillandier et qu'il appartient à un RAL (Régiment d'Artillerie Lourde) et un soldat anglais nommé A. J. Palmer du Bedfodshire Regiment. Parmi les tombes françaises, on aperçoit une autre tombe d'un soldat anglais.

Une recherche plus poussée site nous apprend effectivement que Eugène Taillandier était 2ème canonnier au 313è RAL et est décédé le 6 mai 1918 des suites de ses blessures à l'ambulance 16/21 à Arnèke.
Son nom figure sur le monument aux morts de Tauves dont il était originaire.

Il reste aujourd'hui 46 tombes de soldats français identifiés dans le cimetière communal d'Arnèke mais la tombe du soldat Taillandier ne s'y trouve plus, le corps ayant probablement été restitué à la famille.

Les deux soldats anglais sont toujours présents : Il s'agit de :
- Arthur James Palmer du 7th Bn Bedfordshire Regiment mort le 6/09/1915 décoré de la Médaille Militaire
- F. Costigan du 19th Hussars mort le 06/09/1915

arneke                                    taillandier

12 octobre 2005

Une famille de trente-six enfants

Lu dans "Le Pélerin" du 15 juin 1919:

"Lorsque la guerre éclata, M. Vanhée, cultivateur français à Reninghe, près dYpres, était le chef d'une famille de trente-six enfants, tous vivants : vingt-deux fils et quatorze filles.
Vingt des fils portèrent l'uniforme et combattirent sur tous les fronts. Treize d'entre eux tombèrent au champ d'honneur ; trois furent réformés comme grands blessés : l'un dut être trépané, un autre revint aveugle et sourd, et un troisième fut amputé des deux jambes. Un quatrième, qui, au moment de la mobilisation, était valet de chambre de Pie X, fut blessé à quatre reprises différentes.
En 1917, la veuve d'un des héros, Alfred, fut tuée à Dunkerque par un obus allemand ; elle laisse cinq orphelins.
Enfin, en octobre 1914, M. Vanhée père et l'une de ses filles étaient venus à Lille pour fêter le centenaire d'un parent. Rencontrés, au retour, par une patrouille allemande, le vieillard et la jeune fille furent fusillés séance tenante.
En résumé, trente-six enfants : vingt frères au front, treize tués, quatre blessés, le père et une soeur fusillés."

9 octobre 2005

Alexis Tendil, l'un des derniers "poilus" n'est plus

Lu dans "La Voix du Nord" du 6 Octobre 2005:

"Il était considéré comme l'un des héros de la "guerre électronique".

Alexis Tendil, l'un des huit derniers "poilus", connu pour avoir intercepté en octobre 1918 un message annonçant la volonté de l'Allemagne de capituler est décédé mercredi aux Vans (Ardèche).
Alexis Tendil avit été hospitalisé aux Vans après une chute il y a quelques jours. Le 15 août, à son domicile de Saint Genest de Beauzon, il avait Fêté ses 109 ans en famille, accompagné de son fils et de sa belle-fille.

Né en 1896 sur les bords de Rhône, au Teil, engagé en tant que sapeur télégraphiste durant la Grande Guerre, Alexis Tendil, électricien de formation, s'était rendu célèbre en interceptant au début du mois d'octobre 1918 un message allemand en morse émis par le prince Max de Bade, qui venait d'être nommé chancelier du Reich, et qui informait le pape Benoît XV d'une capitulation imminente de l'Allemagne.
"Notre rôle, c'était de capter les messages allemands pour savoir ce qu'ils disaient. En électricité, j'étais pas le premier (...), mais en morse, alors là ..., je l'étais toujours.", affirmait-il encore récemment avec fierté.
Une offensive massive, prévue par l'armée française, et qui aurait encore alourdi le nombre de soldats tués, avait été ainsi annulée au dernier moment.
Durant l'entre-deux-guerre, Alexis Tendil avait travaillé en tant qu'électricien dans une usine de son village natal, puis durant quinze ans dans les houillères, avant de prendre sa retraite en 1960.
Alexis Tendil restera dans l'histoire comme un des pionniers de la guerre électronique, et avait d'ailleurs été décoré par la ministère de la Défense en ... 2001.
Il ne reste plus que sept survivants de la Grande Guerre en France, tous âgés de plus de 105 ans."

8 octobre 2005

Ceux qui meurent

Lu dans "Sur le vif" du 15 mai 1915:

"M. le colonel Violand a reçu, ces jours derniers, la lettre suivante à son adresse, trouvée sur son fils Camille, tué le 4 mars d'une balle au coeur, devant Mesnil-les-Hurlus:
"Mon cher papa,
Si cette lettre vous arrive, c'est que vous aurez eu l'honneur d'avoir votre fils tué à l'ennemi.
J'ai été, hier, l'objet d'une proposition pour le deuxième galon et pour la croix de la légion d'honneur.
Rien, me semble-t-il, ne méritait pareille récompense, car je n'ai fait que mon devoir.
Si je meurs, sachez que je mourrai content, sans regret, fier d'avoir mêlé mon sang à celui que tant de héros répandirent avant moi pour que notre France soit plus belle et plus respectée.
Je mourrai, si Dieu veut, en bon chrétien, en bon Français.
Ma dernière pensée ira vers maman que j'aurai rejointe, vers vous, mon cher papa, qui êtes si courageux, vers ma pauvre petite fiancée, mais je veux que mon dernier souffle soit pour dire :
Vive la France!
Votre fils,
Camille Violand."

La lettre est datée du 30 octobre. Depuis, M. Camille Violand, qui n'était âgé que de 23 ans, avait été fait chevalier de la Légion d'honneur. La balle qui l'a tué a précisément traversé la croix que portait le jeune officier."

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7 octobre 2005

La 4.1123

Lu dans dans "Le Pélerin" du 11 mai 1919:

"Il s'agit d'une belle et vigoureuse locomotive des chemins de fer du Nord la 4.1123, en ce moment à Bordeaux, aux ateliers de la Société Dyle et Bacalan, pour cause d'avaries et en congé... de convalescence.
Du type "Energic", le plus moderne, la 4.1123 avait été mise en service, à Lille, le 1er Août 1914, et c'est elle qui eut l'honneur dangereux et le glorieux privilège de remorquer le dernier convoi français quittant Lille sous les obus et les bombes "boches" au dernier jour de ce mois maudit.
Dans la mêlée, la 4.1123 fut si sérieusement "amochée" - sa cheminée courte et trapue enlevée d'un éclat d'obus et ses vigoureux flancs criblés de projectiles - qu'à peine entrée en gare d'Amiens on dut la remiser.
Quand le flot allemand dévala sur cette ville en octobre, la 4.1123 ne put être remise sur pieds... Nous voulons dire sur ses roues. On dut la conduire à l'hôpital, c'est à dire à Bordeaux. La convalescente - maintenant rétablie - sera attelée à l'un des prochains "rapides" Bordeaux-Paris, qu'elle aura l'honneur de remorquer pour rejoindre ensuite son point d'attache d'avant-guerre".

5 octobre 2005

Premiers pas

Voilà, mon blog est créé.

Sans prétention aucune, je vous propose infos, anecdotes, petites histoires dans la Grande Histoire se rapportant à la première guerre mondiale.

A+

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